Les émissions de télé

Entre 1960 et 1968, je participe aux émissions Jazz Memory et Passing Show de Jean-Christophe Averty qui trouve en Raymond Fonsèque le réalisateur du jazz qu’il aime « le vieux style ».



Dans un Passing show d’octobre 1960, Raymond et François interprètent leur morceau de bravoure « Lassus trombone »,  dont l’arrangement sera revu en 1964 pour une émission avec douze trombones !

En mai 1963 avec Charles Aznavour, nous tournons dans les studios de télévision d’Hilversum aux Pays-Bas ; quelques jours après, nous sommes à Hambourg pour les mêmes raisons, et moi qui suis nul en Allemand, je retiens « bitte ruhe » l’équivalent de « silence, on tourne », et le titre de la chanson d’Aznavour « Zu spät »  (Trop tard).




En 1964
, je suis dans l’orchestre de l’Eurovision, puis dans le Big Band de Sonny Grey pour l’émission France Applauds ; ce big band est l’orchestre fétiche de Claude Nougaro que nous retrouvons dans tous les clubs où nous nous produisons : La Locomotive, La Bohème, le Roméo…ambiance assurément délirante !
Télé-Dimanche en 1965 avec Mick Micheyl, en 1966 avec Maxim Saury, en 1968 avec Les Swingers et Zanini….

Entre 1966 et 1981, l’émission Show Chaud est suivie de ShowFranck Pourcel, Jacques Hélian, en 1968 Sylvie Vartan et Roland Petit, en 1972 Nino Ferrer et Claude François qui réitère en 1974 et 1976, Yves Montand en 1973, Johnny Mathis en 1975, et je termine ma série de show…en 1981 avec Charles Trénet, Zizi Jeanmaire et l’inénarrable Jerry Lewis.

En 1966, je retrouve Charles Aznavour pour une courte tournée en Espagne, Portugal et Angola. A Madrid, nous voici dans un studio de la télévision en train d ‘enregistrer  « Os hablo de una epoca… » (La bohème).

1967 arrive avec de nouvelles émissions : Les 400 coups, Feux de joie, en 1968 c’est avec Guy Lux un Show Sidney Bechet avec l’orchestre de Maxim Saury  dont je fais partie depuis deux ans; Claude Luter et Moustache nous rejoignent pour la circonstance …ah ! j’avais oublié un Sacha Show avec le grand séducteur Distel…et la même année Salves d’Or avec Henri Salvador, celui qui nous a toujours fait mourir de rire pendant les répétitions.

 …En 1969 Midi-Magazine, le Téléthon …et surtout retransmission du Festival d’Antibes-Juan les Pins avec Les Swingers. On les voit, interprétant « Blues for us ».

 


André Francis produit Jazz en France et réalise une émission sur Les Prix Django Reinhardt, prix qui vient de m’être décerné par l’Académie du Jazz ; elle est diffusée le 26 mars 1970 (ina.fr  Christian Chevallier François Guin « Autumn leaves »). Participent également à cette émission « Bibi »Rovere, Daniel Humair, Guy Lafitte, Georges Arvanitas, Martial Solal, Jean-Luc Ponty, Eddie Louiss et Michel Roques (ina.fr Jam session « Blue’n boogie »).

En 1970 également, Jean-Christophe Averty me demande ainsi qu’à Irakli, d’interpréter les deux rôles principaux, respectivement Eddie Edwards et Nick la Rocca, dans l’histoire de l’O.D.J.B. (Original Dixieland Jazz Band) dont la diffusion sera assurée en quatre épisodes de cinquante minutes chacun… bonjour, les études accélérées de comédien !...Le tournage a été bien corsé en « engueulades » mais aussi en rigolades, comme toujours avec Jean-Christophe.

Un jour de tournage, je devais envoyer une valise par une ouverture représentant la fenêtre ouverte d’une voiture de train, deux fois je l’ai mise dans le décor qui a basculé ; «  t’es con, Frick ! » (mon sobriquet tourangeau étant Friquet pour François… comme François 1er), « f’est pourtant fimple », alors, il me montre comment faire, et…le décor bascule pour la troisième fois, « Hi, hi, hi ! » d’Irakli et moi qui étions ses bons copains.




Michel Drucker demande aux Swingers de passer dans son émission pour annoncer un nouveau festival à Creil.










Toujours en 1970, c’est en juillet le Festival de Jazz d’Antibes Juan-les-Pins, cette année les vedettes du festival sont…oh ,surprise ! Lionel Hampton, Stan Getz, François Guin.
 Les Swingers et Les Four Bones y accompagneront aussi Roy Eldridge. Quel magnifique souvenir !

…En 1971, c’est A la Manière Deux, Libre Parcours… entre 1972 et 1981 je participe fréquemment au Grand Echiquier de Jacques Chancel



1972 est l’année des Top àAnnie Cordy, Enrico Macias, Roger Pierre et Jean-Marc Thibaut, Sacha Distel (3 photos top à sacha 1 ; 2 ;6 )…1973 également Top à Thierry le Luron et Yves Montand.

 

C’est aussi en 1972 que Gilbert Richard me demande d’animer avec Les Swingers son émission bi-mensuelle Jeudi Champion qui devient Papa Tête en l’Air en 1973. Je me souviens y avoir invité deux jeunes garçons qui chantaient et jouaient Flat foot floogie. Stan et Olivier n’étaient autres que les enfants de Marc Laferrière, lui aussi mon invité dans cette émission.



 


 

 















De 1975 à 1978 avec Les Swingers ou Les Four Bones, nous remplaçons une vingtaine de fois l’orchestre de Marc Laferrière qui est le pilier de l’émission dominicale  Bon appétit d’ Yves Mourousi. Que de bons souvenirs avec Serge le restaurateur de La Rochelle et Marcel Fagès  le réalisateur!…

De 1976 à 1981, j’enregistre plusieurs Numéro1, l’un dédié à Dalida en 1976 et dirigé par Vladimir Cosma, les autres à Mort Shuman (76), Michel Sardou (78 et 81), Alice Dona (80 et 81), tous dirigés par Jean-Claude Petit.

A partir de 1980, le Pavillon Baltard accueille Stars la nouvelle émission de Michel Drucker avec le Grand Orchestre de Jean-Claude Petit et de nombreux invités, personnalités, chanteurs français et autres.




Vient en 1982 l’émission Legrand Studio, si appréciée des musiciens du Grand Orchestre de Michel Legrand pour la qualité des invités : Maurice Vander, Rhoda Scott, Ray Charles puis en 1983 Dizzy, Jerry Lewis qui nous fait tellement rire pendant les répétitions (la vie courante fait partie de son numéro) qu’on doit jouer un morceau à vue pendant l’émission !



…Je participe aux émissions des années 70 et 80 telles que Le Temps des Chansons, Porte- Bonheur de Patrick Sabatier, Cadence 3 de Guy Lux
En janvier 1982, Aretha Franklin est accompagnée par l’orchestre du Midem dont je fais partie. Une vidéo-cassette du spectacle est éditée en 1983.

 En 1983 débute l’émission Champs Elysées de Michel Drucker au Pavillon Gabrielle, avec le Grand Orchestre de Jean-Claude Petit.

C’est le 5 janvier 1986 que Serge Gainsbourg est en compagnie de la chanteuse américaine Withney Houston et qu’à la question de Michel « qu’aimeriez-vous dire à Withney ? », il répond « I want fuck you !».

Cette réponse pour le moins discourtoise va provoquer la colère et les larmes de Withney lorsqu’elle se retire en longeant l’orchestre…Michel Drucker ne l’a pas oublié !


 


 
Plusieurs émissions font intervenir mes orchestres. En 1985, Jacques Martin invite Le Swing Quartet dans son émission Dimanche Martin pour sa rubrique « Entrez les Artistes »
 Il y invitera Les Four Bones en 1986.

En 1987, Jean-Claude Bourret invite aussi Les Four Bones dans son émission Bonjour la France.



Christophe Dechavanne nous reçoit dans son émission C’est Encore Mieux l’Après-Midi, la rubrique est Coup de Cœur où Les Four Bones sont présentés par notre ami Carlos.



Evènement notoire en 1994 pour les amateurs de chemins de fer à voies métriques devenus rares en France, France 3 Orléans et surtout son plus audacieux reporter-cameraman Jacques Flochet nous invitent à participer avec Les Dixie Paraders à Ballade sur le B.A . (chemin de fer du Blanc-Argent).

Dans l’orchestre, le trompettiste est Irakli (de Davrichewy), et Fabienne Thibaut est le « candide » visitant la région et dévorant ses produits! Chaque jour, nous jouons une chanson berrichonne dans le style « New-Orleans » et l’ambiance est à la fête, de Salbris à Valençay, en passant par Chabris où la population en costumes d’époque a tenu à nous faire revivre le début du siècle .

Je terminerai ce retour en arrière sur ma carrière télévisuelle en évoquant Les Victoires de la Musique avec le Grand Orchestre de Jean-Claude Petit, de 1987 à 1995 ; on a pu y rencontrer, comme dans Stars et Champs Elysées, des artistes de renom et les accompagner. (2 photos 1992 01 7ème vict mus 1 ;2) C’est sur Question pour un Champion que j’ai délaissé définitivement les studios de télévision ; ce jour-là, Jean-Claude Petit se retrouvait concurrent et dirigeait son Grand Orchestre pour interpréter la musique de Cyrano qu’il avait composée.